« Moi et ma maison nous servirons l’Éternel…» (Jos.24v15)

La famille n’est pas un sujet moindre dans les Écritures. Bien au contraire, dès les premiers balbutiements de l’humanité, cette entité complexe avec ces multiples enjeux nous apparait comme partie intégrante du plan de Dieu pour la rédemption du genre humain.

On le voit à travers la postérité de la femme qui est choisie pour écraser la tête du serpent, ou encore dans les diverses familles jalonnant l’ensemble du récit Biblique où Dieu suscite ici et là des libérateurs pour son peuple. Cette révélation culmine avec la venue de Jésus dans la famille de Marie et Joseph!

La famille est le lieu de naissance de bien des vocations. À travers la famille, Dieu agit en faveur du présent et du futur.

Dès lors, il n’est pas étonnant que celle-ci soit sujette à de si nombreuses attaques!

En tant que chef de nation et chef de famille, Josué avait compris l’importance de son rôle auprès de sa maison. Pour lui, pas question d’hésiter! Son engagement n’était pas conditionnel ou proportionnel à celui des autres.

La forme grammaticale a de quoi surprendre, car il se met avant sa maison, ce qui indique une détermination individuelle et un leadership fort.

Durant les prochaines semaines, nous allons partir à la découverte de plusieurs principes spirituels concernant Dieu et nos familles.

« Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jn.1v29)

Lorsque Jean-Baptiste pointa son doigt en direction de Jésus afin de faire cette puissante déclaration, ce sont des siècles d’annonces prophétiques qui trouvèrent ainsi accomplissement.

Jésus est l’Agneau de Dieu, celui que Dieu a offert en sacrifice pour le pardon de tous nos péchés!

Si la notion de sacrifice sanglant est un concept qui nous est étranger, il était bien familier des contemporains de Jésus qui devait offrir des sacrifices sanglants pour pouvoir s’approcher de Dieu.

En indiquant que Jésus est l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, Jean-Baptiste nous annonce donc la mort prochaine de Jésus sur la Croix.

Pâques est la célébration de cet évènement.

Si sa mort nous annonce que Dieu nous aime et veut nous sauver, sa résurrection prouve la valeur de ce sacrifice. Sans la résurrection, la mort de Jésus est une mort parmi tant d’autres. En ressuscitant, Jésus devient la pierre angulaire de la foi chrétienne.

Car la résurrection de Jésus est un évènement qui en annonce un autre plus important encore : la résurrection de tous les croyants lors de son prochain retour.

La question est : Possédez-vous une telle espérance?
Pasteur Daniel Metbach

« Le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maitrise de soi; la Loi n’est pas contre ces choses… » (Gal.5v22)

Lorsque nous étudions les Écritures, nous découvrons que l’un des objectifs de Dieu pour chaque croyant est notre ressemblance au caractère de Christ.

Les concepts Bibliques de discipulat, croissance spirituelle, amour, maturité, et fruit de l’Esprit trouvés dans les Écritures sont tous en rapport avec la formation du caractère.

La nouvelle naissance n’est donc pas une fin en soi mais bien plutôt l’événement initial qui nous introduit à un processus de transformation spirituelle de notre caractère.

Dieu œuvre aussi à nous transformer via différents moyens :

• 1. Par sa Parole, à travers son étude et sa mise en pratique.
• 2. Par sa Présence, par le développement d’une vie de prières personnelles.
• 3. Par son Peuple, grâce au soutien et la communion fraternelle.
• 4. Par nos Problèmes, parce qu’ils nous donnent l’occasion de compter sur le Seigneur avec foi.
• 5. Par le Péché, en nous défiant à choisir le bien lorsque nous sommes tentés.

C’est pourquoi, la maturité spirituelle n’est pas le sprint d’une journée, mais le marathon de toute une vie!
Pasteur Daniel Metbach

« Vous tous qui avez soif… Venez et mangez! » ES. 55v1-3

Avez-vous des faims et des soifs intérieures que rien ne peut satisfaire? Votre âme a-t-elle besoin de guérison suite à des blessures passées? Faites-vous face à un vide intérieur si profond qu’il vous semble que rien ne saurait le combler?

La réponse se trouve à la table du Seigneur.

Dans les Saintes Écritures, la table est synonyme d’amitié, de joie et de bonne humeur. Elle est un lieu de rassemblement, de réjouissance et de rassasiement.

En cet automne, nous croyons que Dieu invite plusieurs à venir à sa table afin de goûter à ses inépuisables bontés.

La table évoque aussi l’idée de la restauration. En effet, on n’y vient non seulement pour s’y réjouir, mais aussi et surtout, pour se rassasier!

C’est aussi ce à quoi Dieu invite chacun d’entre nous en cette saison : être guéris et restaurés par l’amour de Dieu.

C’est pourquoi, ouvrons les portes de l’église, ouvrons nos bras et nos coeurs et faisons une place d’honneur à tous ceux qui ont faim et soif d’amour, de vérité et de justice. Il y a de la place pour tous!

Vous aussi, vous êtes cordialement invités!

Pst Daniel Metbach